Il y a comme un grand vide, droit devant, et j'ai les pieds tout au bord.
Il y a comme un putain de vide.
J'ai comme ma vie qui défile et je peux pas l'attraper, c'est comme un putain de train en marche et je peux pas y monter.
J'ai déjà vécu ça, je veux pas que ça recommence. Je sais ce que c'est d'être petite et recroquevillée à l'intérieur de soi, je sais le mal que ça fait et je le sens m'envahir, comme prendre le dessus.
Ma mère m'a appelé, trois fois. J'ai pas répondu parce que mes larmes m'empêchent de parler. J'ai envoyé un message à Marion "Je déprime". Elle m'a répondu "Il faut pas (...)".
C'est vrai il faut pas.
Quand j'ai reçu la lettre de refus, ma première réaction a été de dire "c'est pas grave". C'est ma réponse à tout. "C'est pas grave".
J'ai dis à Anthony que tant qu'il était à mes côtés, je ne baisserai pas les bras, j'avancerai. Heureusement qu'il est là. Et c'est vrai, tant qu'il sera là, tout, enfin, ça ira bien. Je vais réfléchir, prendre une douche, me reposer, rappeler ma mère pour lui dire que je ne vais pas me suicider, et essayer de penser à autre chose.
Mais il va falloir trouver une solution. Je peux pas continuer comme ça.
Danae
Et donc, je suis.
Mercredi 18 juillet 2012 à 17:14
Commentaires
Par 17x12x1989 le Mercredi 18 juillet 2012 à 19:10
Je ne sais pas vraiment de quoi tu parles mais chacun à ces soucis, qui n'arrive jamais seuls généralement. Ne baisse surtout pas les bras, tout s'arrange avec un pu de volonté et de patience. Courage!
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